Les dépendances du corps émotionnel
La tension provoquée par l’ELD
amène le corps à être constamment sur le qui-vive.
L’organisme est perpétuellement en état de guerre. A cause de la présence continuelle de cette émotion, le corps est en quelque sorte obligé de fabriquer de l’adrénaline, de la cortisone et des endorphines à jet continu. C’est une réponse mécanique à l’ELD. Le corps ne peut pas faire autrement et il continuera de le faire tant que le danger sera présent.
Cette mobilisation ininterrompue des ressources est un cercle vicieux épuisant qui ne laisse aucun répit à l’organisme pour se reposer et pour récupérer des forces. En l’absence de la phase de récupération, le cycle naturel de l’émotion se déforme et se pervertit pour devenir le cycle avorté des émotions de longue durée qui se répète à l’infini en bégayant la même litanie jusqu’à complet épuisement.
Quand on vit une émotion de longue durée comme la colère, la haine, la peur, la tristesse, la vengeance, on est obsédé par ce qui nous arrive. On y réfléchit sans cesse, on y pense sans arrêt, on cherche à refaire l’histoire, à imaginer une solution pour s’en sortir ou un moyen de contre-attaquer. Et plus on cherche et moins on trouve. On n’arrive pas à sortir de cette souffrance et on s’enfonce dans un mal-être de plus en plus lourd et pesant. Pourquoi agissons-nous ainsi ? Sommes-nous masochistes, prenons-nous un malin plaisir à nous faire souffrir ? Cherchons-nous à nous punir de quelque chose ? Sommes-nous fait ainsi ? Ou alors y a-t-il une autre raison ? La réponse est très simple et tient en peu de mots : nous sommes devenus des drogués à l’ELD.
Notre corps épuisé par la vie que nous luis faisons subir a pris goût à ces hormones qui lui donnent un coup de fouet. Il ne peut plus se passer de ces drogues qu’il fabrique et s’injecte lui-même.
De la même manière que certains ont besoins
d’un café noir très serré,
d’un verre d’alcool ou d’une cigarette pour se mettre en train,
d’autres ne peuvent se passer des effets stimulants
de l’adrénaline et des morphine auto-créées par une ELD.
A chaque fois que nous subissons un stress, même léger mais qui se répète et qui dure, nous sommes victimes d’une ELD. Quelles que soient la nature et l’origine de cette situation, notre organisme y répond toujours de la même manière : adrénaline, cortisone et endorphines. L’effet de ces hormones est tellement puissant que lorsqu’il se prolonge dans le temps certains individus en deviennent dépendants au point de ne plus pouvoir s’en passer. Comme tout les droguées ils deviennent alors sujets au manque, et cherchent leur dose.
Nous nous lions aux autres
en fonction de nos dépendances émotionnelles,
en fonction des doses dont nous avons besoins...
Et l’amour dans tout cela ? Est-ce réellement de l’amour ou un manque affectif ? Est-ce que j’aime l’autre pour ce qu’il m’apporte ou pour ce qu’il est ?
Il y a une chose que l’on peut faire c’est de refuser de se laisser entraîner dans la recherche ou dans la rumination d’une cause extérieure.
La solution est en moi.
C’est par exemple ce qui arrive au malade lorsque le médecin lui indique de quoi il souffre et ce qu’il faut faire pour guérir. Comme par miracle, et avant même d’avoir acheté les médicaments, le patient se sent déjà beaucoup mieux.
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