Imaginaire & symboles
L'imaginaire peut être défini sommairement comme la fabrique des images, des représentations, des visions d'un individu ou d'un groupe pour exprimer sa façon de concevoir sa relation à l'autre et au monde.
L'imaginaire, par son univers symbolique
est la porte qui mène à l'inconscient.
L'imaginaire est l'espace dans lequel va se jouer le théâtre de notre vie intérieure représentative de notre santé affective.
Dans l'imaginaire se trouve une petite porte par laquelle le dialogue s'effectue entre le conscient et l'inconscient, entre raison et intuition...
Ce dialogue se fait de manière symbolique et ces symboles sont personnels à chacun (symboles que l'on retrouve dans notre vie onirique).
Le symbole qui vient du grec syn-bolien veut dire unir.
Mais unir quoi?
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Unir le conscient avec l'inconscient,
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Unir ce qui est connu avec ce qui demande a être connu.
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Unir le réel objectif (ce que mes yeux voient : le monde manifesté) avec le réel subjectif (ce que je ressens).
Le symbole est porteur d'une énergie affective qui outre les résonances qu'elle provoque en nous, nous appelle à une transformation en profondeur, à un équilibre, à une paix, à un retour aux sources.
Résister aux symboles c'est s'amputer d'une partie de soi-même, appauvrir la nature tout entière et fuir, sous prétexte de réalisme, la plus authentique invitation à une vie intégrale (holistique).
C'est donc par l'intermédiaire de l'imagerie mentale (clic ici) que les symboles vont se révéler à notre conscience. Ainsi va se dénouer ce qui fût enfoui dans notre inconscient et qui demande à se révéler au travers du déséquilibre affectif que l'on ressent (émotion refoulée/ELD - clic ici).
Désoille écrivait en prologue à son dernier ouvrage publié de son vivant : Théorie et pratique du rêve éveillé dirigé, (1961) : "Le rêve éveillé, état intermédiaire et nuancé entre l'état de veille et l'état de sommeil, entre le "physiologique" et le "psychique" est, par essence, le reflet de ce réservoir inépuisable où le sujet a accumulé, depuis sa naissance, ses angoisses, ses craintes, ses désirs, ses expériences, lesquels demeurent, en tout état de cause et face au monde extérieur, les facteurs déterminants de son comportement".
Cette voie n'a été ni explorée, ni approfondie par Freud, qui note seulement dans : Le mot d'esprit dans ses rapports à l'inconscient, (1905), l'importance de la régression dans le passage aux images visuelles et dans : Le moi et le ça, (1923), le fait que la pensée en images est plus proche des formations inconscientes que le langage verbal.
Pour accéder à ces informations il est important de lâcher le mental, de déposer cet outil que l'on nomme l'intellect, la raison, qui brouille la communication et la remontée d'informations symboliques (voir cerveau gauche/ cerveau droit).
Pour éviter cette censure, il est important de lâcher prise et de s'entraîner à entrer en État Modifié de Conscience (E.M.C clic ici).
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